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About Jean Marais
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Jean-Alfred Villain-Marais, also known as Jean Marais (French: [%CA%92%C9%91%CC%83 maʁɛ]; 11 December 1913 – 8 November 1998), was a French actor, writer, director and sculptor. He performed in over 100 films and was the muse of acclaimed director Jean Cocteau.[1] In 1996, he was awarded the French Legion of Honor for his contributions to French Cinema.[2]
Early life
A native of Cherbourg, France, Marais was a son of Alfred Emmanuel Victor Paul Villain-Marais and his wife, the former Aline Marie Louise Vassord.[3]
Career
In 1933, Marais was discovered by filmmaker Marcel L'Herbier, who purchased one of his paintings, then cast him in two films, L'Épervier and L'Aventurier. Marais starred in several movies directed by Jean Cocteau, for a time his lover and a lifelong friend, most famously Beauty and the Beast (1946) and Orphée (1949).
In the 1950s, Marais became a star of swashbuckling pictures, enjoying great box office popularity in France. He performed his own stunts. In the 1960s, he played both the famed villain and the hero of the Fantômas trilogy. In 1963, he was a member of the jury at the 3rd Moscow International Film Festival.[4]
After 1970, Marais's on-screen performances became few and far between, as he preferred concentrating on his stage work. He performed on stage until his eighties, also working as a sculptor. His sculpture Le passe muraille (The Walker Through Walls) can be seen in the Montmartre Quarter of Paris.[5]
In 1985, he was the head of the jury at the 35th Berlin International Film Festival. He was featured in the 1995 documentary Screening at the Majestic, which is included on the 2003 DVD release of the restored print of Beauty and the Beast.[6] Marais appears on the cover sleeve of The Smiths single "This Charming Man".[citation needed]
Personal life
He was married for two years to the actress Mila Parély, with whom he later performed in Cocteau's Beauty and the Beast.[7]
Marais, who was bisexual, was the muse and lover of Jean Cocteau until Cocteau's death.[8] After Cocteau's death, Marais wrote a memoir of Cocteau, L'Inconcevable Jean Cocteau, attributing authorship to "Cocteau-Marais". He also wrote an autobiography, L'Histoire de ma vie, published in 1975. From 1953 until 1959, his companion was the American dancer George Reich.[3]
In the early 1960s, Marais adopted a young man, Serge Ayala, who eventually took the name Serge Villain-Marais. This adopted son, who became a singer and an actor, committed suicide in 2012 at age 69.[9]
Death
Marais died from cardiovascular disease in Cannes, Alpes-Maritimes, in 1998. He is interred in the Village cemetery at Vallauris, near Antibes
About Jean Marais (Français)
Jean Alfred Villain-Marais, dit Jean Marais, est un acteur français, né le 11 décembre 1913 à Cherbourg, mort le 8 novembre 1998 à Cannes ; il est également metteur en scène, écrivain, peintre, sculpteur, potier et cascadeur. Il reçut en 1993 un César d'honneur.
Biographie
Enfance
Jean Alfred Villain-Marais est officiellement le fils d'Alfred Villain-Marais (1882-1959) et d'Aline Marie Louise Vassord (1887-1973).
Jean Marais a quatre ans lorsque sa mère alsacienne décide de quitter son mari qui exerce la profession de vétérinaire. Elle part vivre à Paris avec ses deux fils. Comme elle est souvent absente, le petit Jean lui écrit alors des lettres mais c'est sa tante qui inscrit l'adresse sur l'enveloppe. Il comprend plus tard que c'est parce que sa mère, kleptomane, effectue des séjours en prison. Il est élève au lycée Condorcet.
Jean Marais ne reverra son père que près de quarante ans plus tard ; sa mère lui avouera un peu plus tard que son vrai père était en fait son parrain, présenté comme étant son oncle, Eugène Houdaille.
Il a un fils adoptif, Serge (1942-2012, suicide). Dans l'émission L'Invité du jeudi présentée par Alain Cances diffusée le 26 avril 1979 sur Antenne 2, Jean Marais conteste cette information et annonce qu'il a reconnu cet enfant.
Débuts
Il démarre comme figurant en 1933 dans les films de Marcel L'Herbier qui ne lui donnait jamais sa chance.
En 1937, il échoue au concours d'entrée au Conservatoire et étudie chez Charles Dullin, au théâtre de l'Atelier. Il y découvre les pièces classiques, où il tient des rôles de figuration qui lui permettent de financer ses cours.
Jean Cocteau
Sa rencontre avec Jean Cocteau en 1937, lors d'une audition pour la mise en scène de sa réécriture d'Œdipe Roi, marque le véritable lancement de sa carrière. Le cinéaste et dramaturge tombe amoureux du jeune acteur, qui est son amant, puis son ami jusqu'à sa mort en 1963. Cocteau donne à Jean Marais un rôle muet dans Œdipe Roi : il y joue le rôle du Chœur. Dans cette pièce, Jean Marais apparaît vêtu de bandelettes, costume créé par Coco Chanel, amie de Cocteau et cela fait jaser. Son rôle est muet car Jean ne maîtrise pas encore assez sa voix pour le théâtre, la cigarette l'aide à la transformer.
Cocteau lui écrit rapidement une pièce sur mesure : Les Parents terribles (1938), qui lui donne la reconnaissance de la profession.
1942 le voit aux côtés de Viviane Romance dans l'adaptation par Christian-Jaque de Carmen.
En 1943, il joue un Tristan moderne dans L'Éternel Retour de Jean Delannoy. Il a une vive altercation avec le critique artistique Alain Laubreaux, du journal collaborationniste Je suis partout, qui l'a qualifié de « L'homme au Cocteau entre les dents » et affirme qu'il ne doit son statut qu'aux hautes relations de Cocteau.
Idole d'une génération, il monte en 1944 Renaud et Armide de Jean Cocteau, mais la pièce est victime d'une cabale, vraisemblablement menée par les collaborationnistes, et les représentations sont rapidement annulées; Marais gagne encore en popularité et devient un symbole de résistance à l'occupant.
Après la libération de Paris, en août 1944, il s'engage dans l'armée française et rejoint la 2e DB du général Leclerc.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Cocteau écrit pour lui La Belle et la Bête, un film très difficile à tourner, et auquel personne ne croit. Marais entre alors dans la légende.
En 1946, il joue dans la pièce L'Aigle à deux têtes de Cocteau, puis en 1949, dans l'un des plus célèbres films de Jean Cocteau, Orphée.
En 1952, il entre brièvement à la Comédie-Française. Il y est à la fois comédien, metteur en scène et décorateur. C'est la première fois qu'une telle fonction est donnée à un comédien aussi jeune (il a moins de 40 ans). Jean Marais quittera la Comédie-Française après une altercation avec l'administrateur.
Il tourne auprès des plus grandes vedettes féminines : Les Chouans avec Madeleine Robinson, Ruy Blas avec Danielle Darrieux, Aux yeux du souvenir avec Michèle Morgan, film qui scelle ses retrouvailles avec Jean Delannoy ; ce dernier l'engage à nouveau au cinéma plus tard dans La Princesse de Clèves avec Marina Vlady.
Changement de registre
Il tourne pour de grands cinéastes dont Luchino Visconti, Jean Renoir, Sacha Guitry.
1954 est l'année de son plus grand succès au cinéma avec Le Comte de Monte Cristo, seconde adaptation par Robert Vernay du roman d'Alexandre Dumas.
Il partage en 1956 avec Ingrid Bergman la vedette d'Elena et les Hommes de Jean Renoir.
Luchino Visconti l'engage en 1957 pour son film Nuits blanches et l'année suivante, sur scène, dans la pièce Deux sur la balançoire de William Gibson, avec Annie Girardot.
En 1959, il tourne une dernière fois avec Jean Cocteau, Le Testament d'Orphée dans lequel il joue Œdipe. Jean Marais quitte Cocteau pour un danseur. Jean Cocteau meurt en 1963.
En 1959, André Hunebelle lui propose de tourner Le Bossu avec Bourvil. C'est le début d'une nouvelle carrière. Il est toujours aussi populaire, et ce nouveau registre, plus familial, lui permet de séduire un nouveau public encore plus important.
Il retrouve à nouveau Bourvil et André Hunebelle dans Le Capitan puis enchaîne une longue série de films de cape et d'épée dont Le Capitaine Fracasse de Pierre Gaspard-Huit en 1961 ou encore Le Masque de Fer d'Henri Decoin en 1962.
Il connaît un nouveau triomphe au cinéma avec la série des Fantômas (1964-1967) dans lesquels il joue le double rôle du journaliste Fandor et de Fantômas. Il y effectue souvent ses propres cascades. Mais bien que le public afflue dans les salles et que le nombre d'entrées explose, Jean Marais estime que ces films n'ont pas le prestige des précédents. De plus, après avoir dû partager la vedette avec Bourvil, le voilà désormais presque relégué au rang de premier second rôle par Louis de Funès qui interprète le rôle du commissaire Juve. Il semble délaisser pour un temps le grand écran et privilégie dès lors le théâtre.
En 1970, Jacques Demy lui offre un grand rôle dans Peau d'âne dans lequel il donne la réplique à Catherine Deneuve.
Fin de carrière
En 1973, il retrouve le succès pour sa huitième et ultime collaboration avec André Hunebelle : Joseph Balsamo. Il apparaît dans Italiques pour parler de Cocteau - Moretti, l'âge du verseau de Louis Nucera4.
Jean Marais se retire dans les Alpes-Maritimes, d'abord à Cabris où il passe une quinzaine d'années (un boulevard de cette commune porte son nom) puis à Vallauris où il pratique la poterie, la sculpture et le théâtre. Il y ouvre un magasin et même une galerie d'art grâce à un couple d'amis potiers. En 1976, il ouvre également un magasin où il vend ses poteries et ses peintures à Paris au 91 Rue Saint-Honoré à l'enseigne « Jean Marais, potier ». La boutique est tenue par l'actrice Mila Parély qui joue le rôle de la sœur de la Belle dans La Belle et la Bête.
Vers 1980, il monte le spectacle Cocteau Marais et devient le gardien de l'œuvre de Cocteau, sans en avoir légalement les droits.
En 1988, il enregistre la chanson On n'oublie rien, de François Valéry et Gilbert Sinoué, chez Franceval.
Au cours des années 1980 et 1990, il poursuit son abondante carrière au théâtre, avec de grands rôles comme Don Diègue dans Le Cid, Le Roi Lear, Hernani ou Les Monstres sacrés. On le retrouve, plus discrètement, au cinéma, en particulier dans Parking de Jacques Demy et Les Misérables du XXe siècle de Claude Lelouch. Il tourne un dernier film, Beauté volée, de Bernardo Bertolucci en 1995, et au théâtre en 1997, interprète le berger Balthazar dans L'Arlésienne, aux Folies Bergère.
Dans une interview accordée à Bernard Pivot, Jean Marais précise n'avoir jamais fait de figuration dans Drôle de drame et avoir été remplacé à la dernière minute.
Au cours d'un entretien télévisé pour Cinéma, Cinémas en 1987, après avoir évoqué sa violente altercation avec Alain Laubreaux, laquelle inspirera une scène du film Le Dernier Métro, Jean Marais confie à Raoul Sangla sa surprise de n'avoir jamais été engagé par François Truffaut, réalisateur dudit long métrage, et cinéaste régulièrement présent à chacune des représentations de l'acteur sur scène.
Il écrit quelques livres dont ses Mémoires, Histoires de ma vie. Il est aussi l'auteur de L'Inconcevable Jean Cocteau, de contes et de poèmes.
Sculpteur, il réalise, entre autres, une évocation du Passe-murailles, installée rue Norvins à Montmartre, devant la maison de Marcel Aymé, auteur de la nouvelle éponyme.
Jean Marais meurt d'une insuffisance cardiaque à Cannes le 8 novembre 1998. Il est enterré dans le petit cimetière de Vallauris, la ville des potiers, où il a passé les dernières années de sa vie.
Sa tombe y est profanée dans la nuit du 7 au 8 Janvier 2016.
Postérité
À Montmartre, près de la basilique du Sacré-Cœur, une place Jean-Marais est inaugurée le 26 avril 2008.
Une exposition « L'éternel retour » lui est consacrée à Montmartre, la même année, afin de saluer sa mémoire, dix ans après sa mort.
Au début des années 50, il avait fait l'acquisition d'une grande propriété à Marnes-la-Coquette, mitoyenne au parc de Saint-Cloud, où il fit édifier un long pavillon encadré de deux courtes ailes, « subtil mariage de classique français et de colonial anglais », et aménager un atelier dans un ancien pavillon de musique du xviiie siècle.
Plus tard, il acquit une maison dans l'arrière-pays provençal.
Jean Marais n'a jamais caché son homosexualité10. Au cinéma, il est aussi l'un des rares, avec Jean-Paul Belmondo, à avoir presque toujours exécuté lui-même ses propres cascades
О Jean Marais (русский)
Жан Маре́ (фр. Jean Marais; полное имя — Жан Альфре́д Вилле́н-Маре́, Jean Alfred Villain-Marais; 11 декабря 1913, Шербур, Франция — 8 ноября 1998, Канны, Франция) — французский актёр, постановщик, писатель, художник, скульптор, а также каскадёр.
Ранняя жизнь
Маре родился 11 декабря 1913 года в Шербуре, Франция, в семье ветеринара Альфреда Эммануэля Виктора Поля Виллена-Маре (1882—1959) и его жены Алин Мари Луиз Вессорд (1887—1973)[1]. Мать была из эльзасов. У Жана были старший брат Анри и старшая сестра Мадлен, которая умерла накануне рождения Жана.
Родители развелись, когда ему было 4 года, после чего Алин переехала с сыновьями в Париж. После этого Алин часто отсутствовала и Жан писал ей письма, но адрес на конверте всегда ставила только его тётя. И лишь позже он узнал, что Алин была клептоманкой и всё это время проводила в тюрьме. С Отцом Жан не виделся где-то до 40 лет и позже Алин заявила ему, что Альфред ему не родной отец; по её словам, биологическим отцом Жана был его крёстный Эжен Удаиль, которого он до этого считал своим дядей.
Образование получил в лицее Кондорсе.
Карьера
Играл в приключенческих фильмах героические роли смелых и отважных персонажей; постоянно находясь в отличной физической форме, сам выполнял различные трюки, дрался на шпагах, ездил верхом, прыгал из окон и с мостов. Режиссёры специально компоновали кадры так, чтобы было видно, что трюк выполняет сам актёр. Имел исключительно выигрышную фактуру — мощное гармоничное атлетическое телосложение, мускулистые руки и ноги, смелое, прекрасное и мужественное лицо с ярко выраженными волевыми чертами и дерзким, вдохновенным и благородным взглядом. В своих лучших ролях создавал романтические, идеальные образы рыцарей или авантюристов без страха и упрёка, людей несокрушимого духа, праведных и верных до мозга костей.
Кроме большого артистического таланта, обладал значительными способностями к художественной скульптуре, живописи и поэзии. Пабло Пикассо, увидев некоторые ранние скульптурные работы Маре, удивился, как человек с таким талантом скульптора «тратит своё время на какие-то съёмки в кино и работу в театре». В 1989 году в Париже в районе Монмартр был установлен памятник писателю Марселю Эме работы его друга Жана Маре. Скульптура больше известна под названием «Человек, проходящий сквозь стену». Она полностью изготовлена из бронзы и её идеей является эпизод к одноимённому рассказу писателя.
В сентябре 1995 года Жан Маре позировал для портрета русскому художнику Георгию Шишкину[2] и побывал на его выставке в Париже.
Личная жизнь
Два года был женат на актрисе Миле Парели, с которой уже после расставания снялся в «Красавице и чудовище» Кокто.
Маре был бисексуалом и свою ориентацию не скрывал. Спутником его жизни был поэт и режиссёр Жан Кокто,[3] с которым он пробыл вместе более 25 лет, вплоть до смерти Кокто.
В 1963 году Маре усыновил молодого человека, Сержа Айала (род. в 1942), чья мать-цыганка была его другом (его биологический отец остался неизвестен). В дальнейшем Серж, взяв себе имя Серж Виллен-Маре, попытался в конце 1960-х начать карьеру певца и актёра, снимаясь в эпизодах в основном тех фильма, где играл Маре, но в конечном итоге стал ресторатором. Хотя они были близки, но в 1973 году Маре переехал в Валлорис и их отношения постепенно сошли на нет.
Серж покончил с собой в конце февраля 2012 года, в возрасте 69 лет.
Смерть
Маре скончался от отека легких в Каннах, Приморские Альпы, 8 ноября 1998 года. Похоронен в Валлорисе на Старом кладбище. Незадолго до смерти он аннулировал своё отцовство, а всё своё состояние завещал Николь Паскали, (она и её муж были его близкими друзьями). Но Серж затеял длинную судебную тяжбу, и в 2009-м году ему, к сожалению, удалось отсудить в свою пользу состояние Маре, которое в конечном итоге ушло с молотка на аукционе в начале 2017-го года.
В январе 2016-го года могила Жана Маре была ограблена - вандалы сняли с надгробия фигуру льва (одну из двух), выполненную по собственным эскизам Маре.
Jean Marais's Timeline
1913 |
December 11, 1913
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Cherbourg-Octeville, Cherbourg, Manche, Normandy, France
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1998 |
November 8, 1998
Age 84
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Cannes, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
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